Les bases de l’argent au Québec : 7 habitudes simples éprouvées pour la stabilité financière

Le loyer à Montréal et à Québec a augmenté de 8 à 12 % d’une année sur l’autre, le Québec a les taux d’imposition combinés les plus élevés au Canada, et les cotisations au RRQ sont plus élevées que celles du RPC. Pourtant, des centaines de mes clients parviennent toujours à acheter leur première maison plus rapidement, à prendre leur retraite confortablement et à bien dormir la nuit.

Voici les sept habitudes exactes qui font la différence – toutes ajustées pour les impôts du Québec, les subventions et les règles.

Carte rapide : quel compte correspond à quel objectif

Objectif	Meilleur premier compte	Pourquoi cela convient	Notes pour les résidents du Québec
Première maison dans 1-5 ans	FHSA puis REER RAP	La FHSA offre des cotisations déductibles et des retraits non imposables pour la première maison. Le RAP vous permet d’emprunter du REER avec un calendrier de remboursement	Combinez FHSA + Plan d’acheteurs de maison REER pour un acompte plus important. FHSA : 8 000 $/an, 40 000 $ à vie
Retraite 10+ ans	REER pour le report d’impôt, CELI pour la flexibilité	Le REER réduit le revenu imposable maintenant, le CELI croît sans impôt avec aucun impôt sur le retrait. La déduction REER vaut plus grâce à l’abattement du Québec de 16,5 %	Coordonnez avec le taux d’imposition marginal. Surveillez les projections du RRQ. Plafond REER = 18 % du revenu, max 33 540 $ (2025)
Réserve à court terme 3-12 mois (Fonds d’urgence)	Épargne à intérêt élevé dans le CELI si de la place	Liquidité (accès instantané) plus intérêt non imposable si à l’intérieur du CELI	Gardez cela distinct de l’investissement. CELI : 7 000 $ de nouvelle place en 2025
Éducation des enfants	REEE	Les subventions augmentent les économies, retraits fiscalement efficaces pour les étudiants. CESG 20 % + QESI du Québec 10 %	Envisagez un plan familial si plus d’un enfant. QESI : jusqu’à 3 600 $ à vie par enfant
Soutien aux personnes handicapées	RPDB	Les obligations gouvernementales et les subventions peuvent être significatives (jusqu’à 10 500 $/an pour les faibles revenus)	Exige l’admissibilité au crédit d’impôt pour personnes handicapées. Plafond à vie de 200 000 $ de cotisations
Investissement non enregistré	Fonds fiscalement efficaces et localisation des actifs	Utilisez lorsque les plafonds enregistrés sont pleins	Coordonnez les gains en capital et les surtaxes du Québec

Habitude 1. Payez-vous d’abord et automatisez le flux de trésorerie

Que faire

1. Définissez un transfert fixe le jour où votre revenu arrive (votre salaire). Commencez à 10 %, augmentez vers 15-20 % à mesure que les dettes diminuent, et transférez automatiquement.
2. Divisez les dépôts en catégories : fonds d’urgence, comptes enregistrés et factures fixes.
3. Utilisez un objectif simple comme 50-30-20 ajusté pour vos impôts et vos coûts de logement. Dans les zones à loyer élevé, un 60-20-20 temporaire peut vous garder sur la bonne voie sans stress.

Pourquoi cela fonctionne

L’automatisation élimine la volonté du système. Vous protégez les économies avant de dépenser. Sur une année complète, même un modeste 300 CAD par mois dans le CELI s’accumule et conserve la flexibilité pour les événements inattendus.

Ma pratique : Je mets en place des forfaits Manulife Bank All-In pour les clients (0 frais + jusqu’à 4,6 % sur les économies) et relie les transferts automatiques le jour de paie.

Habitude 2. Constituez un véritable fonds d’urgence avant de rechercher des rendements

Que faire

1. Ciblez 3-6 mois de dépenses essentielles si vous avez un emploi stable, 6-12 mois si vous êtes travailleur autonome.
2. Conservez-le dans un compte d’épargne à intérêt élevé. Si vous avez de la place dans le CELI, envisagez de mettre le fonds à l’intérieur du CELI pour un intérêt non imposable et un accès rapide.

Pourquoi cela fonctionne

Les baisses du marché et les surprises d’emploi se produisent au mauvais moment. L’argent est une police d’assurance pour votre plan. Cela empêche également l’utilisation coûteuse de cartes de crédit à 20 % et plus.

Ma pratique : Je gère un modèle de flux de trésorerie précis pour calculer le montant exact dont vous avez besoin (pas une estimation aléatoire).

Habitude 3. Utilisez le bon compte pour le bon résultat fiscal

Que faire

1. REER : contribuez lorsque votre taux d’imposition marginal est élevé, puis retirez dans les années de faible revenu. Envisagez les prêts REER uniquement si la déduction améliore significativement le flux de trésorerie et que vous pouvez rembourser rapidement.
2. CELI : utilisez pour des objectifs à moyen terme, de l’argent d’urgence et des investissements à forte croissance que vous pourriez avoir besoin d’accéder sans friction fiscale.
3. FHSA : si vous êtes admissible en tant qu’acheteur d’une première maison, ouvrez-le tôt. Les cotisations sont déductibles comme le REER, les retraits pour une maison admissible sont non imposables comme le CELI.
4. REEE : capturez la subvention gouvernementale pour l’éducation de vos enfants.
5. RPDB : si admissible, les subventions et les obligations peuvent être importantes par rapport aux cotisations.

Pourquoi cela fonctionne

L’alignement fiscal est le moteur silencieux de la valeur nette. Au Québec, les couches provinciales et fédérales cumulent le bénéfice d’une séquence correcte.

Nuance québécoise : l’abattement fiscal fédéral (16,5 %) rend les déductions REER plus précieuses ici que dans toute autre province lorsque votre taux marginal est de 37 % et plus.

Point idéal 2025 :

– Revenu > ~110k $ → priorisez le REER

– Revenu < ~55k $ ou besoin de flexibilité → priorisez le CELI

– Acheteur d’une première maison → ouvrez la FHSA aujourd’hui (même 100 $/mois s’accumule)

Ma pratique : J’ouvre et gère tous les cinq comptes enregistrés (FHSA, REER, CELI, REEE, RPDB) au même endroit afin que vous ne manquiez jamais de place de cotisation ou de subventions.

Habitude 4. Assurez le plan, pas seulement la personne

Que faire

1. Assurance vie proportionnée aux dettes, remplacement de revenu et besoins d’éducation des enfants.
2. Assurance invalidité et maladie critique si votre ménage dépend d’un ou deux revenus.
3. Examen des avantages de groupe si vous avez déjà une couverture au travail.
4. Assurance voyage si vous quittez souvent le Québec, et vérifiez les lacunes hors province.

Pourquoi cela fonctionne

Une hospitalisation peut effacer des années d’économies soigneusement accumulées. La protection est l’amortisseur de votre plan à long terme.

Couches indispensables pour la plupart des familles :

– Assurance vie temporaire pour couvrir l’hypothèque + 10× le revenu

– Invalidité de la propre occupation (pas de groupe « toute occupation »)

– Maladie critique (versement d’un montant forfaitaire au diagnostic)

Ma pratique : Je fais des devis indépendants, côte à côte, de plus de 15 assureurs et j’économise généralement 25 à 40 % par rapport aux offres bancaires.

Habitude 5. Faites en sorte que la dette travaille pour vous, pas contre vous

Que faire

1. Priorisez d’abord les soldes à intérêt élevé. Si nécessaire, utilisez un prêt de consolidation à faible taux pour rembourser la dette de carte de crédit. (19-29 % d’intérêt est toxique).
2. Pour les propriétaires, comparez les paiements hypothécaires accélérés par rapport à l’investissement. Dans certains cas, déplacer le risque de taux variable vers un terme fixe stabilise le flux de trésorerie.
3. Comparez les stratégies de flux de trésorerie de la manœuvre Smith ou du HELOC (les intérêts peuvent devenir déductibles fiscalement légalement), et seulement après un examen complet du plan.
4. Travailleurs autonomes : structurez pour réduire les primes du RRQ et créer des intérêts déductibles.

Pourquoi cela fonctionne

Chaque dollar d’intérêt évité est un rendement sans risque. Une dette bien structurée améliore la flexibilité et vous garde investissable.

Ma pratique : Je vous mets en relation avec des courtiers hypothécaires qui offrent encore les meilleurs taux fixes possibles et je modélise pour vous les chiffres « rembourser l’hypothèque vs investir ».

Habitude 6. Suivez vos chiffres chaque mois et ajustez deux fois par an

Que faire

1. Une page, une fois par mois : revenus, factures fixes, soldes de cartes, transferts d’épargne, valeurs des comptes.
2. Deux fois par an, faites un ajustement – en janvier et juillet : rééquilibrez les investissements, examinez l’assurance et vérifiez la place de cotisation restante dans le REER, le CELI et le REEE.

Pourquoi cela fonctionne

De petits ajustements battent les surprises annuelles. Votre plan reste aligné avec les changements de salaire, les taux d’intérêt et les événements familiaux.

Ma pratique : Les clients reçoivent mon modèle Google Sheet + rééquilibrage de portefeuille programmé et vérification de l’assurance.

Habitude 7. Déclarez des impôts propres et capturez chaque crédit

Que faire

1. Déclarez à temps auprès de l’ARC et de Revenu Québec. Évitez les pénalités de déclaration tardive qui s’accumulent.
2. Suivez les reçus pour les frais médicaux, de garde d’enfants, de scolarité et de dons de charité pour ne pas manquer de crédits. Autres crédits couramment manqués :

– Crédit d’impôt pour la solidarité (jusqu’à 1 500 $+ par famille)

– QESI pour REEE (subvention du Québec de 10 %)

– Crédit d’impôt pour l’accessibilité domiciliaire (si 65 ans ou plus ou handicapé)

1. Coordonnez le timing du REER, la récolte des gains en capital et la place du CELI. Si vous êtes travailleur autonome, mettez de côté de l’argent pour les impôts chaque mois.

Pourquoi cela fonctionne

Le revenu net, et non brut, finance votre avenir. Une documentation propre et un timing intelligent signifient moins de surprises et plus de liquidités utilisables.

Ma pratique : Je collabore avec votre comptable ou prépare tout moi-même pour les particuliers et les  travailleurs autonomes.

5 erreurs coûteuses que les résidents du Québec commettent en 2025

1. Ouvrir une FHSA mais ne jamais utiliser le Plan d’acheteurs de maison REER → laisser 60 000 $ sur la table.

2. Maximiser le CELI en premier lorsque le taux marginal est de 48 à 53 % → perdre des milliers en remboursements.

3. Oublier de demander le QESI (subvention de 10 % pour le REEE au Québec).

4. Avoir une dette de carte de crédit de 19 % tout en ayant de l’équité dans la maison.

5. Acheter une assurance par l’intermédiaire de la banque au lieu du marché indépendant.

 

Liste de contrôle des actions

1. Ouvrez une FHSA si vous n’avez pas acheté de maison au cours des 4 dernières années, définissez un transfert de départ ce mois-ci.
2. Constituez votre réserve de trésorerie de 3 à 6 mois, idéalement dans le CELI si vous avez de la place.
3. Planifiez un appel de planification de 60 minutes avec moi pour dimensionner les cotisations REER vs CELI.
4. Demandez une analyse des besoins en assurance.
5. Tracez un chemin de remboursement de la dette qui rembourse d’abord le taux le plus élevé.
6. Fixez une date mensuelle pour l’argent sur votre calendrier.
7. Réservez un examen avant la saison des impôts pour capturer des crédits et éviter de manquer de place.

FAQs

Puis-je utiliser à la fois la FHSA et le Plan d’acheteurs de maison REER pour acheter ma première maison ?

Oui. Vous pouvez combiner les deux programmes pour un acompte plus important. Jusqu’à 40 000 $ non imposables (FHSA) + 60 000 $ (RAP à partir de 2025) = 100 000 $+ d’acompte possible. Les retraits de FHSA pour une maison admissible sont non imposables et ne nécessitent pas de remboursement. Les retraits de REER par le biais du Plan d’acheteurs de maison (RAP) doivent être remboursés dans les 15 ans, mais ensemble, ils vous donnent flexibilité et fonds supplémentaires pour entrer sur le marché immobilier plus tôt.

Devrais-je investir mon fonds d’urgence ?

Non. La liquidité et la protection du capital passent en premier. Le but du fonds d’urgence est la sécurité, pas la croissance. Gardez-le dans un compte d’épargne à intérêt élevé ou un fonds de marché monétaire à faible risque où il est accessible à tout moment. Les investissements ne devraient impliquer que de l’argent dont vous n’aurez pas besoin pendant plusieurs années.

Lequel est mieux à prioriser — REER ou CELI ?

Cela dépend de votre revenu et de vos objectifs. Si votre taux d’imposition actuel est élevé, les cotisations REER offrent des déductions immédiates et des remboursements potentiels. Si votre revenu est plus bas ou si vous prévoyez de retirer des fonds à moyen terme, le CELI offre plus de flexibilité et de croissance non imposable. La plupart des ménages québécois bénéficient d’une utilisation stratégique des deux au fil du temps. Règle générale : taux marginal actuel > taux de retraite prévu → le REER l’emporte davantage au Québec en raison de l’abattement.

Ai-je encore besoin d’assurance si j’ai déjà des économies ?

Oui. L’assurance protège contre des risques que les économies seules pourraient ne pas couvrir, tels que l’invalidité, la maladie critique ou le décès prématuré. Même de fortes économies peuvent disparaître rapidement sous la pression médicale ou de perte de revenu. Une couverture adéquate maintient votre plan financier intact pendant que vous continuez à accumuler de la richesse.

Que se passe-t-il avec ma FHSA si j’achète une maison en dehors du Québec ?

Elle est toujours admissible tant qu’il s’agit de votre résidence principale au Canada.

Je suis travailleur autonome – y a-t-il un moyen de réduire les cotisations au RRQ ?

Oui, par le biais d’un mélange salaire-dividende ou d’une société de portefeuille (nécessite une planification appropriée).

Prêt à faire en sorte que ces habitudes s’ancrent ?

Lors d’un appel de 60 minutes, je vous montrerai :

– Exactement combien mettre où en 2025-2026

– Quelles subventions du Québec vous manquez actuellement

– Une feuille de route personnalisée pour la dette + l’assurance + l’investissement

La première consultation est gratuite et disponible en anglais, français, russe et hébreu.

Note importante Cet article fournit uniquement des informations éducatives générales. Ce n’est pas un conseil financier personnalisé. Les valeurs d’investissement peuvent fluctuer, et les règles fiscales ou de compte peuvent changer. Consultez toujours un planificateur financier ou un professionnel de la fiscalité agréé avant de prendre des décisions financières.