En 2025, les Canadiens seront confrontés à un paradoxe financier. D’une part, le gouvernement propose de généreux programmes d’épargne assortis d’avantages fiscaux. D’autre part, les taux d’intérêt élevés et l’inflation pèsent sur le budget des ménages. Résultat : la planification fiscale n’est plus une simple liste de contrôle de fin…

En 2025, les Canadiens seront confrontés à un paradoxe financier. D’une part, le gouvernement propose de généreux programmes d’épargne assortis d’avantages fiscaux. D’autre part, les taux d’intérêt élevés et l’inflation pèsent sur le budget des ménages. Résultat : la planification fiscale n’est plus une simple liste de contrôle de fin d’année, mais une stratégie à appliquer tout au long de l’année, qui peut faire la différence entre la stabilité et le stress.

Explorons les outils clés qui peuvent remodeler votre avenir financier et votre planification fiscale :

  • FHSA (First Home Savings Account) – Pour l’achat de votre premier logement.
  • REER (régime enregistré d’épargne-retraite) – Pour l’épargne-retraite.
  • CELI (Compte d’épargne libre d’impôt) – Pour une croissance flexible et libre d’impôt, quel que soit votre objectif.
  • REEE (Régime enregistré d’épargne-études) – Pour l’éducation de vos enfants.
  • REEI (Régime enregistré d’épargne-invalidité) – Pour la sécurité financière à long terme des personnes handicapées.
  • Prêts REER et prêts à l’investissement – Pour accélérer votre épargne et vos investissements.

Utilisé isolément, chaque outil offre un avantage évident. Mais leur véritable puissance apparaît lorsqu’ils sont compris ensemble et appliqués avec précision.

Les leviers fiscaux en un coup d’œil

  • FHSA – Les cotisations réduisent le revenu imposable ; les retraits qualifiés sont exonérés d’impôt. Une option unique vous permet de reporter la déduction à une année de revenus plus élevés.
  • REER – L’outil classique pour réduire votre facture fiscale dès aujourd’hui. Les cotisations sont déductibles du revenu imposable et les placements fructifient à l’abri de l’impôt jusqu’à la retraite.
  • CELI – Le fondement d’un patrimoine libre d’impôt. Les cotisations sont versées avec de l’argent après impôt, mais la croissance des placements et les retraits sont exonérés d’impôt à 100 %.
  • REEE – Un investissement dans l’avenir d’un enfant. Les cotisations ne sont pas déductibles, mais le gouvernement ajoute une subvention de 20 % (SCEE). La croissance est reportée et imposée à un faible taux dans les mains de l’étudiant.
  • REEI – Un soutien puissant pour les personnes bénéficiant du crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH). Les cotisations ne sont pas déductibles, mais l’impôt sur la croissance est reporté, et les subventions et obligations fédérales amplifient l’épargne.
  • Prêts REER – Une façon de maximiser votre déduction maintenant, d’obtenir un remboursement d’impôt immédiat et de l’utiliser pour rembourser le prêt.
  • Prêts à l’investissement – Utilisés par les investisseurs expérimentés pour augmenter les rendements. Les intérêts peuvent être déduits de l’impôt et les plus-values ne sont imposées qu’à hauteur de 50 %.

FHSA : Épargner pour votre premier logement avec un double avantage fiscal

À qui s’adresse-t-il ? Les Canadiens qui prévoient d’acheter leur première maison et qui veulent maximiser les déductions fiscales.

Le premier compte d’épargne-logement (CPEL) est le plus récent régime hybride du Canada. Il combine la déduction initiale du REER et les retraits en franchise d’impôt du CELI.

  • Limites et délais (2025) :
    • Limite annuelle : 8 000
    • Plafond à vie : 40 000
    • Report : jusqu’à 8 000 $ (ce qui permet une contribution maximale de 16 000 $ au cours d’une même année).
  • Caractéristique unique : Vous pouvez demander la déduction du FHSA l’année de la cotisation ou la reporter à une année ultérieure, lorsque votre revenu et votre tranche d’imposition seront plus élevés.

Exemple : Un professionnel gagne 55 000 $ en 2025 et prévoit de gagner 95 000 $ en 2027. En cotisant 8 000 $ en 2025 mais en reportant la déduction à 2027, il économise près de 1 200 $ de plus en impôts.

Combinaisons : Les retraits du FHSA peuvent être utilisés en même temps que le Régime d’accession à la propriété (RAP) d’un REER pour le même achat.

Ce qu’il faut retenir : Les cotisations excédentaires entraînent une pénalité fiscale mensuelle de 1 % sur le montant excédentaire. Vérifiez toujours vos droits de cotisation sur votre MonCompte de l’ARC.

Le CELI : la base de la liberté financière

À qui s’adresse-t-il ? Tous les adultes canadiens. C’est le compte d’épargne le plus souple et le plus polyvalent qui soit.

Le CELI est idéal pour constituer un fonds d’urgence, épargner pour l’achat d’une voiture ou des vacances, ou créer une source de revenu supplémentaire non imposable à la retraite.

  • Comment cela fonctionne-t-il ? Vous cotisez avec de l’argent après impôt. Toute la croissance des investissements – intérêts, dividendes et plus-values – et tous les retraits sont entièrement exonérés d’impôt.
  • Principal avantage : Flexibilité. Vous pouvez retirer de l’argent à tout moment sans pénalité, et le montant retiré est ajouté à vos droits de cotisation l’année civile suivante.

Exemple : Vous accumulez 20 000 $ dans votre CELI et vous les retirez pour rénover votre maison. L’année suivante, vous pouvez verser à nouveau ces mêmes 20 000 $ plus le nouveau plafond annuel du CELI.

REEE : investir dans l’éducation avec l’aide du gouvernement

À qui s’adresse-t-il ? Parents, grands-parents ou toute personne souhaitant aider un enfant à financer ses études post-secondaires sans accumuler de dettes.

La valeur principale d’un REEE provient des subventions gouvernementales et non des déductions fiscales.

  • Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) : Le gouvernement ajoute 20 % à vos cotisations, jusqu’à concurrence de 500 $ par année par enfant (sur une cotisation de 2 500 $). Le plafond de la subvention à vie est de 7 200 $.
  • Efficacité fiscale : Les fonds croissent à l’abri de l’impôt. Lorsque l’étudiant retire les fonds pour financer ses études, la partie croissance et la partie subvention sont imposées à son nom, généralement à un taux d’imposition très faible ou nul.

Exemple : Une famille cotise 2 500 $ par année au REEE de son enfant. Le gouvernement ajoute automatiquement une subvention de 500 $. En 10 ans, les subventions à elles seules totaliseront 5 000 $, en plus de la croissance des placements.

REEI : Assurer un avenir digne

À qui s’adresse-t-il ? Les personnes éligibles au crédit d’impôt pour personnes handicapées (CIPH) et leur famille. Ce plan peut changer votre vie.

Le pouvoir du REEI provient du soutien généreux du gouvernement. Même de petites contributions peuvent donner lieu à des subventions et à des bons importants.

  • Subventions et obligations : Le gouvernement peut ajouter jusqu’à 3 500 $ en subventions de contrepartie et jusqu’à 1 000 $ en obligations par an, en fonction du revenu familial. Le plafond de l’aide gouvernementale à vie est de 90 000 dollars.
  • Ouvrez le compte le plus tôt possible : Même si vous ne pouvez pas cotiser beaucoup aujourd’hui, l’ouverture d’un REEI garantit l’admissibilité aux subventions et aux bons passés et futurs afin qu’ils ne soient pas gaspillés.
  • Mécanisme fiscal : Les cotisations ne sont pas déductibles, mais la croissance est à l’abri de l’impôt. Les retraits sont imposés entre les mains du bénéficiaire, souvent à un taux d’imposition très bas.

Ce qu’il faut retenir : Pour conserver l’intégralité des subventions et des obligations d’État, les fonds doivent généralement rester dans le régime pendant 10 ans après une cotisation (règle de la « retenue d’assistance »). Planifiez soigneusement vos retraits.

Prêts REER : Maximiser vos déductions pour la retraite

À qui s’adresse-t-il ? Les personnes qui disposent de droits de cotisation inutilisés à un REER et qui souhaitent verser une somme forfaitaire avant la date limite, mais qui n’ont pas les liquidités nécessaires pour le faire immédiatement.

  • Comment cela fonctionne-t-il ? Vous contractez un prêt spécifiquement pour un dépôt REER. Après avoir rempli votre déclaration de revenus, vous utilisez le remboursement qui en découle pour rembourser immédiatement une grande partie du prêt. Votre argent est ainsi capitalisé plus tôt pour la retraite.

Exemple : Un ingénieur disposant de 10 000 $ de droits de cotisation à un REER emprunte ce montant. Avec un taux marginal d’imposition de 40 %, il reçoit un remboursement de 4 000 $. En appliquant le remboursement directement au prêt, la dette nette tombe à 6 000 $, alors que la totalité des 10 000 $ est déjà investie.

Facteur clé à prendre en considération : Cette stratégie est la plus efficace lorsque le prêt peut être confortablement remboursé dans un délai d’un à deux ans, afin que les avantages fiscaux l’emportent sur les frais d’intérêt.

Prêts à l’investissement : L’effet de levier au service de la constitution d’un patrimoine

À qui s’adresse-t-il ? Investisseurs expérimentés disposant d’un revenu stable, d’un horizon à long terme et d’une tolérance au risque plus élevée.

Emprunter pour investir (investissement à effet de levier) peut amplifier les gains, mais aussi les pertes.

  • Avantage fiscal : Les intérêts payés sur un prêt utilisé pour investir dans le but de générer des revenus (comme des dividendes ou des intérêts) dans un compte non enregistré sont souvent déductibles d’impôt.
  • Les bénéfices sont souvent supérieurs à 10-12%.
  • Gains en capital : Seuls 50 % des gains en capital sont imposables. Vous pouvez alors utiliser une cotisation à un REER pour compenser l’impôt sur ce gain.

Exemple: si vous réalisez un gain de 20 000 $, seuls 10 000 $ sont imposables. En versant ces 10 000 $ dans votre REER, vous pouvez compenser l’impôt par une déduction.

Meilleure pratique : Il s’agit d’une stratégie sophistiquée. Assurez-vous de disposer d’un flux de trésorerie stable pour rembourser le prêt, même en cas de baisse des marchés, afin d’éviter d’être contraint de vendre des investissements à perte.

Ce qu’il faut retenir : Il est particulièrement utile de revoir votre prêt investissement en février, car les cotisations REER versées avant la date limite peuvent réduire votre facture fiscale de l’année en cours.

Stratégies fiscales coordonnées pour 2025

La véritable efficacité réside dans la combinaison de ces outils :

  • CELI + REER (RAP) – Un couple utilise deux CELI et le Régime d’accession à la propriété pour réunir un acompte important et acheter sa maison quelques années plus tôt.
  • REEI + CELI – Une famille maximise les subventions gouvernementales dans un REEI pour son fils handicapé tout en utilisant un CELI comme fonds d’urgence liquide, protégeant ainsi les actifs à long terme du REEI.
  • Prêt à l’investissement + REER – Une personne à revenu élevé utilise un prêt à l’investissement pour générer des plus-values, puis compense la partie imposable en cotisant à son REER.
  • REEE + CELI – Les parents utilisent un REEE pour obtenir toutes les subventions gouvernementales pour l’éducation, tout en épargnant des fonds supplémentaires dans leur propre CELI pour plus de souplesse.

Mini études de cas

  • Couple montréalais, âgé de 30 ans : Chacun a ouvert un compte d’épargne libre d’impôt et y a cotisé 8 000 $ par an. En quatre ans, ils ont accumulé 64 000 $, plus la croissance. En jumelant leur REER au RAP, ils ont acheté leur condo deux ans plus tôt que prévu.
  • Mère célibataire avec un fils handicapé : Elle a cotisé 1 500 $ par an au REEI, ce qui lui a permis de débloquer 4 500 $ sous forme de subventions et de bons annuels. En cinq ans, elle a accumulé plus de 30 000 $ en ne déboursant que 7 500 $.
  • Ingénieur au Québec, 40 ans : Emprunt de 25 000 $ dans le cadre d’un prêt REER, application du remboursement d’impôt pour réduire le solde, et gain de dizaines d’années de capitalisation. Estimation du gain net à la retraite : 60 000 $ de plus à l’âge de 65 ans.
  • Investisseur disposant d’un revenu stable : Utilisation d’un prêt à l’investissement de 50 000 $ dans un portefeuille non enregistré destiné à produire des revenus ; les intérêts sont entièrement déductibles (sous réserve de certaines règles), ce qui réduit le coût effectif de l’emprunt.

Pas à pas : Comment démarrer

  1. Vérifiez l’admissibilité et les limites – le REEI nécessite l’approbation de la DTC ; le FHSA est destiné aux premiers acheteurs ; les droits de cotisation au REER sont affichés dans MonCompte de l’ARC.
  2. Ouvrez les comptes – Commencez par le REEI pour la contrepartie gouvernementale, puis le CELI, puis le REER.
  3. Automatisation de la mise en place – Les cotisations mensuelles saisissent les remboursements et réduisent le stress lié aux montants forfaitaires.
  4. Décidez du moment – Envisagez de reporter les déductions au titre de la PSSF jusqu’à ce que votre taux d’imposition soit plus élevé.
  5. Emprunt de documents – Il s’agit d’emprunter des fonds d’un HELOC sur un bien locatif pour un investissement non enregistré.
  6. Révisez-le chaque année – Ajustez-le en fonction de l’évolution de vos revenus, de vos objectifs ou de vos tranches d’imposition.

Une planification intelligente : Ce qu’il faut surveiller

  • Cotisation excessive à un CELI ou à un REER, ce qui entraîne une pénalité mensuelle de 1 %.
  • Le retrait d’un REEI au cours de la période de retenue de 10 ans, ce qui peut entraîner la récupération des subventions gouvernementales.
  • L‘utilisation d’un prêt d’investissement sans flux de trésorerie stable, ce qui pourrait conduire à des ventes forcées à perte.
  • Contracter un prêt REER sans plan de remboursement clair, en laissant les frais d’intérêt annuler les économies d’impôt.

F A Q

Puis-je détenir à la fois un CELI et un REER ?
Oui, et dans de nombreux cas, c’est la stratégie optimale. Le CELI offre une combinaison unique de déductions fiscales et de retraits en franchise d’impôt, tandis que le REER reporte l’impôt jusqu’à la retraite. L’utilisation des deux permet d’accélérer l’achat d’une maison et de constituer une épargne-retraite à long terme. Si vous n’achetez jamais de maison, les fonds inutilisés du CELI peuvent être transférés dans votre REER ou votre FERR sans pénalité, ce qui permet de ne pas perdre l’avantage fiscal. Les couples qui ouvrent chacun un CELI doublent leur marge de manœuvre à vie, ce qui leur permet d’atteindre 80 000 $ plus la croissance.

Les retraits du REEI ont-ils une incidence sur les prestations fédérales telles que le SRG ou la SV ?
En ce qui concerne les prestations fédérales, les retraits du REEI ne réduisent pas l’admissibilité à la Sécurité de la vieillesse (SV) ou au Supplément de revenu garanti (SRG). La partie imposable des paiements du REEI est exclue du calcul du revenu utilisé pour plusieurs programmes fédéraux fondés sur le revenu et du remboursement des prestations sociales (qui comprend l’impôt de récupération de la SV).

Au Québec, les actifs du REEI sont exclus de l’évaluation de l’admissibilité aux programmes d’aide financière de dernier recours. En ce qui concerne les retraits, le Québec exclut jusqu’à 950 $ par mois et par adulte lorsque les paiements sont structurés comme des paiements viagers pour invalidité (PVI) ; des montants plus élevés ou des retraits forfaitaires peuvent être pris en compte et peuvent réduire certaines prestations provinciales. Vérifiez toujours auprès de votre bureau local avant d’effectuer un retrait.

Les prêts à l’investissement sont-ils trop risqués pour les débutants ?
En général, oui. Les prêts à l’investissement, souvent appelés investissements à effet de levier, amplifient à la fois les gains et les pertes. Pour une personne qui débute sur le marché, la volatilité combinée aux remboursements de prêts peut créer un stress financier et une pression émotionnelle qui l’incitera à vendre au mauvais moment. Ces prêts conviennent mieux aux investisseurs expérimentés qui disposent de revenus réguliers, d’un horizon à long terme et de la discipline nécessaire pour rembourser leurs dettes en période de ralentissement économique. Les débutants devraient commencer par maximiser leurs cotisations à un CELI, à un REER ou à un CELI, qui offrent des avantages fiscaux sans risque d’effet de levier.

Les prêts REER nuisent-ils à ma cote de crédit ?
Pas nécessairement. La déclaration dépend du prêteur et du programme. Certains prêts REER ne sont pas déclarés aux agences d’évaluation du crédit (généralement pour des durées inférieures ou égales à 2 ans), tandis que d’autres sont déclarés comme n’importe quel prêt à tempérament. Les durées peuvent varier de 1 à 10 ans. Le fait de payer à temps contribue à établir votre historique ; les paiements tardifs ou manqués nuisent à votre cote de crédit. Une approche courante consiste à utiliser le remboursement d’impôt provenant de la contribution au REER pour réduire immédiatement le solde, ce qui diminue les frais d’intérêt et l’exposition au crédit. (La disponibilité et les politiques d’information varient selon les prêteurs ; la pertinence dépend de votre trésorerie et de votre calendrier).

Les membres de ma famille peuvent-ils cotiser à mon CEESF ou à mon REEI ?
Dans le cas du CMSS, seul le titulaire du compte peut effectuer des versements officiels. Cela dit, les membres de la famille peuvent donner de l’argent au titulaire, qui le dépose ensuite dans le compte et demande une déduction fiscale. Dans le cas du REEI, n’importe qui peut cotiser avec l’autorisation écrite du titulaire du régime, et les subventions gouvernementales s’appliquent tant que le bénéficiaire est admissible.

Que se passe-t-il si je cotise trop à un CELI ou à un REER ?
L’ARC impose une pénalité fiscale de 1 % par mois sur le montant excédentaire jusqu’à ce qu’il soit retiré. Les cotisations excessives sont l’une des erreurs les plus courantes avec les comptes enregistrés. Suivez toujours les droits de cotisation sur le portail MonCompte de l’ARC avant de déposer des montants importants, surtout si vous détenez plusieurs comptes dans différentes institutions.

Puis-je combiner le FHSA avec le Régime d’accession à la propriété (RAP) ?
Oui, l’ARC permet aux Canadiens d’utiliser les deux pour le même achat admissible d’une maison. Cela signifie que vous pouvez retirer jusqu’à 40 000 $ (plus la croissance) de votre compte d’épargne-logement et jusqu’à 60 000 $ de votre REER dans le cadre du RAP, ce qui vous permet de verser une mise de fonds beaucoup plus importante. La principale différence : Les retraits du CELI ne sont pas imposables, tandis que les retraits du RAP doivent être remboursés à votre REER sur une période de 15 ans.

Quel est le meilleur choix : un CELI ou un REER ? Cela dépend de vos revenus et de vos objectifs.

  • Il est préférable d’opter pour un REER si vous vous situez dans une tranche d’imposition plus élevée aujourd’hui que celle que vous prévoyez pour votre retraite. La déduction fiscale initiale vous permet de réaliser des économies importantes dès aujourd’hui.
  • Le CELI est préférable si vous vous situez actuellement dans une tranche d’imposition inférieure, car vous ne bénéficierez pas d’une déduction fiscale aussi importante. Il est également plus avantageux si vous avez besoin de souplesse, car tous les retraits sont exonérés d’impôt et n’ont pas d’incidence sur les prestations de l’État. Pour de nombreux Canadiens, la meilleure stratégie consiste à cotiser aux deux.

Si je retire de l’argent de mon CELI, est-ce que je perds mes droits de cotisation ? Non, et c’est là une caractéristique essentielle du CELI. Le montant total que vous retirez au cours d’une année civile est ajouté à vos droits de cotisation le 1er janvier de l’année suivante. Par exemple, si vous retirez 10 000 $ en 2025, vous pouvez verser à nouveau ces 10 000 $ en 2026, en plus de la nouvelle limite annuelle pour 2026.

Qu’advient-il de l’argent placé dans un REEE si mon enfant ne poursuit pas d’études postsecondaires ? Vous disposez de plusieurs options, de sorte que l’argent n’est jamais perdu.

  1. Gardez le régime ouvert : Un REEE peut rester ouvert jusqu’à 36 ans, ce qui donne à l’enfant le temps de prendre une décision.
  2. Transfert à un frère ou une sœur : Les fonds peuvent être transférés au REEE d’un frère ou d’une sœur.
  3. Fermez le régime : Vous récupérez toujours vos cotisations initiales, en franchise d’impôt. Les subventions gouvernementales (SCEE) sont retournées au gouvernement. La croissance des placements peut être retirée ou, plus efficacement, jusqu’à 50 000 $ peuvent être transférés avec report d’impôt dans votre REER (ou celui de votre conjoint) si vous avez des droits de cotisation.

Combien devrais-je cotiser à un REEE pour obtenir la subvention gouvernementale maximale ? Pour maximiser la Subvention canadienne pour l’épargne-études (SCEE) de base, vous devriez viser à cotiser 2 500 $ par enfant par année. Vous obtiendrez ainsi la subvention annuelle maximale de 500 $ (20 % de votre cotisation). Si vous n’avez pas cotisé au cours des années précédentes, vous pourriez être en mesure de verser des cotisations de rattrapage afin de profiter des droits de cotisation inutilisés.

Planifiez à l’avance, réduisez vos impôts et construisez votre avenir

Le CELI, le REER, le CELI, le REEE, le REEI et les prêts à l’investissement ne sont pas seulement des outils d’épargne ; ce sont de puissants éléments de votre stratégie financière. Utilisés judicieusement, ils permettent de réduire la facture fiscale actuelle, d’accélérer la croissance à long terme et de protéger la sécurité de votre famille.

Chez Boris Kolodner Financial Services, j’aide les clients de tout le Canada à concevoir des régimes qui correspondent à leur revenu, à leur mode de vie et à leurs objectifs, et non seulement aux règles sur papier.

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